MH 370 : La France continue l’action judiciaire, avec de bonnes raisons !
La Malaisie a rendu en juillet 2018 un rapport de 449 pages, écartant sans aucun élément de preuve, « l’avarie » ou « un acte de folie » du commandant de bord. »..
Ce rapport très imprécis et lacunaire, dit « ne pas exclure l’intervention d’une tierce partie », sans en préciser la nature réelle.
Le vol MH 370 de la Malaysia Airlines à Pékin a disparu le 8 octobre 2014 avec 239 personnes à bord et n’a jamais été retrouvé. Les enquêtes de tous ordres venant des nombreux pays concernés par cette tragédie, souvent lacunaires ou parcellaires, n’ont rien donné jusqu’à présent, alimentant toutes sortes de théories complotistes sans aucun élément certifié.
À ce jour, la France reste le seul et dernier pays à tenter de comprendre comment ce vol a pu disparaître et la présence de quatre français à bord autorise notre pays à mener ses propres investigations.
Une information judiciaire a donc été ouverte par le Ministère de la Justice, qui a chargé la section de recherches de la gendarmerie des transports aériens (SR-GTA) de poursuivre l’enquête dans le cadre d’une commission rogatoire internationale lancée en octobre 2017. Et sous un angle qui va permettre de remettre tout à plat, selon nos informations.
La raison essentielle de la démarche de la Justice française : les données d’Inmarsat sont-elles valides ?
Cette société britannique dispose d’un réseau de satellites qui ont permis le fonctionnement du Sat Com qui équipait l’avion disparu. Les boites de ce système se situent dans le fuselage, entre les ailes de l’avion. Ce Sat Com est donc à l’écart des éléments de contrôle de la trajectoire, tous situés dans la soute électronique et qui ont été inopérants, soit suite à un problème technique grave, probablement incendie, (hypothèse évoquée par Boeing et moi même) ou par manipulation frauduleuse, par quelqu’un très familier avec ces systèmes (pilote, hôtesse ou steward, passager ?).
À l’heure actuelle, les conclusions les plus sérieuses avancent toutefois une hypothèse : une dépressurisation lente entraînée par une panne électrique qui aurait plongé dans le coma les membres d’équipage et les passagers.
Ce boitier Sat Com est celui qui a recueilli les fameux « Pings » émis toutes les heures vers le satellite Inmarsat et qui ont permis d’affirmer que l’avion avait pris un cap durant près de 6 heures juqu’au fin fond du sud de l’océan Indien, où il aurait été à l’eau, une fois son carburant épuisé.
Ces données Inmarsat ont donc orienté toutes les recherches entreprises avec des moyens considérables (environ 50 millions de dollars) et il est fondamental de s’assurer de la validité de ces fameux Pings.
Les enquêteurs de la section de recherches (SR) de la gendarmerie des transports aériens (GTA) attendent le feu vert des autorités américaines pour se déplacer aux Etats-Unis, notamment pour vérifier si une société américaine commercialise bien un logiciel capable de reprogrammer, voire de pirater, le Satcom.
Un déplacement aux Etats-Unis, prévu au mois de septembre, avait dû être annulé et les enquêteurs français attendent donc le feu vert des autorités américaines.
Autorités qui ne se sont guère manifestées dans l’enquête, alors qu’il s’agissait d’un Boeing ! La société Inmarsat n’a pas brillé non plus par sa transparence et on va voir si la commission rogatoire française la rendra plus loquace !
Dans des écrits précédents, j’avais souligné que j’étais incapable de comprendre les quelques données chiffrées des données Inmarsat et j’espère que les experts de a GTA y parviendront.
Plus de quatre ans après les faits, les gendarmes de l’air français apparaissent comme le dernier espoir des familles des victimes pour connaître la vérité puisque tous les autres pays ayant eu des ressortissants touchés par le drame ont abandonné les recherches.
*****************************
8 mars 2019 at 22 h 13 min -
Un prétendu crash de l’appareil sur l’île de Kapas, au Nord-est de la Malaisie, dans l’hémisphère Nord, est incompatible avec la découverte, sur les côtes de l’île de la Réunion et du Mozambique, dans l’hémisphère sud, de débris flottants identifiés comme faisant bien partie de cet avion.
Les courants marins étant soumis à la force de Coriolis, due à la rotation de la terre, le crash du vol MH 370 a obligatoirement eu lieu dans l’Océan indien, quelque part au sud de l’Equateur (ou à proximité de l’équateur).
26 février 2019 at 11 h 47 min -
je ne vois pas le rapport avecl la ba 901, le rayon d action des radars de drach , c etait la fatac, le grand est et la zone jusqu a l ex RDA, pas au dela, surement pas l ocean indien
4 février 2019 at 14 h 08 min -
Bonjour,
En reprenant les témoignages et contre toute attente, il semble bien que le vol mh370 se soit désintégré au Nord Est de l’île de Kapas.
5° 13′ 20.48″N 103° 16′ 03.30″ E.
Un crash de type germanwings avec des débris partout difficilement identifiables sur Google.
Il semble que l’on peut voir des morceaux d’aile sur le plateau et les trains d’atterrissage au niveau de la mer et beaucoup d’arbres coupés. C’est un endroit inaccessible .
Je vous laisse le soin de vérifier et d’alerter éventuellement les autorités civiles.
Cordialement
13 février 2019 at 16 h 13 min -
Vous êtes bien gentil, mais je n’aime pas les missions impossibles. Si cela vous intéressé : enquêtez !
9 novembre 2018 at 12 h 46 min -
Bonjour Chistian Roger
Je trouve vos articles tout a fais logiques. Je me dis que ils savent de l’autre côté bcp de choses j ai eu contact maintes fois avec le directeur de la cellule de crise de la Malaysia Et pas de réponse. Voici mon mail pour vous recontacter en privé . Il y eu quelques articles sur moi
concernant la recherche. Merci à très bientôt de vous lire.
7 novembre 2018 at 16 h 54 min -
Bonjour Christian,
Il n’y a pas très longtemps, peut-être 3 semaines, la chaine TV NAT GEO WILD, canal 60, avait diffusé une émission sur la disparition du MH 370. Tout le film n’était basé que sur le côté suicidaire du CDB, avec recherches sur son environnement familial, son ordi, etc … En conclusion de cette émission il était clairement dit que c’était un suicide du CDB. Heureusement que la victime française qui a perdu 3 membres de sa famille talonne la justice française afin de connaître la vérité et que tu nous tiens informés. Suicide ou pas du CDB, il faut la vérité.
7 novembre 2018 at 13 h 52 min -
Pour les données immarsat elles associent grossièrement un (message, datation, état, antenne), mais en effet les exploiter « tel que » est aussi simple que de deviner le fonctionnement d’un microprocesseur d’après la couleur de son emballage.
.
Globalement, ce qui est important, c’est que c’est la datation du message qui permet d’estimer la distance de l’avion. Et ce calcul dépend d’un paramètre tout de même important : l’altitude de l’avion.
.
Ce qui veut dire que les lieux explorés sont d’abord fondés sur l’hypothèse que l’avion était en vol de croisière. Et si ça n’a pas été le cas…. et bien globalement l’avion a pris un direction nettement plus orienté à l’Est (s’il a volé plus bas) et plus à l’Ouest s’il a volé plus haut (hypothèse limitée par le plafond du 777).
.
Du coup, plus qu’un hypothétique piratage d’Immarsat dont on ne voit pas très bien l’intérêt, il faudrait plutôt vérifier les données radars de Sumatra regardant au sud…
12 novembre 2018 at 6 h 04 min -
On attendra que la GTA apporte des réponses, si les USA n’y font pas obstacle
5 novembre 2018 at 21 h 40 min -
Bonsoir Mr Christian Rappellez- vous que le Ministre Malaisien avait annoncer que l’avion s’était écrasee et qu’il n’y avait aucun survivants et le lendemain il annonçait qu’il s’était tromper et que l’avion s’est diriger vers l’océan indien dés le départ les Malaisiens nous ont ont tous mener en bateau et nous on na chercher dans l’océan indien ils nous ont éloigner car il y avait un GRAND PRIX de FORMULE 1 en Malaisie..moi au début je pensais que l’avion s’était rapprocher trop prés de la Base Militaire DIégo -Garcia et que pt ètre la base militaire a envoyer un missile ;je crois qu’on s’est tous tromper et que l’avion s’est diriger vers l’asie peut etre vers la Chine ou Thailande ou Camdboge Noublions pas quil y avait dans l’avion je crois 27 ingenieurs CHINOIS ….C’est mon opinion ..Cordialement Mr .Ketty
7 novembre 2018 at 10 h 49 min -
Et vive le complot !
5 novembre 2018 at 19 h 38 min -
Merci Christian de ne pas laisser s’installer le silence sur cette disparition.
Sans espoir mais , savoir seulement où ils sont et pourquoi?????
Le herisson de JJ
5 novembre 2018 at 16 h 46 min -
Le 05/11/18
Bonjour Christian,
L’enquête n’a effectivement pas été interrompue mais elle ne peut qu’être longue faute d’information fiable.
Pour mémoire, des photos satellitaires de TOMNOD, de débris, ont été transmises à l’ATSB qui a confirmé la réception. Ces débris se trouvaient (par calculs avec le logiciel de TOMNOD), par 9° 18′ S et 106° 03 E soit à 220 km environ au nord ouest de Christmas Island.
Ces données contredisent les données d’INMARSAT, le temps réel de vol, et la position estimée du crash.
Ces informations ont été transmises le 03/12/2015 à Alain Gaudinot, juge d’instruction.
Ces photos n’ont pu être transmises à la BA de Creil ; Refus catégorique du contact alors qu’il me semble qu’il y ait des moyens de traiter et d’analyser finement ces photos.
En 12/2015 la police de l’air de Roissy a entendu l’émetteur de ces photos.
Bien sur il n’y a aucune certitude sur l’origine des débris de surface quant à leur position elle reste incertaine ….
Je reste optimiste . Malgré ce qui ressemble à un secret d’état, un jour nous connaîtrons la vérité.
A Fischer
7 novembre 2018 at 10 h 53 min -
Je constate que ces photos ne remettent pas en cause les pings d’Inmarsat,mais leur précision sur la trajectoire. Cela reste en phase avec l’hypothèse d’un vol vers le sud de l’océan Indien
5 novembre 2018 at 11 h 13 min -
Bonjour
Christian
J’ai été particulièrement intéressé par cet accident du MH370 et j’ai suivi toutes les recherches le concernant. Il y a beaucoup de zones d’ombre dans ce dossier .J’ai toujours pensé que l’essentiel était de retrouver l’avion avant de se lancer dans des hypothèses parfois farfelues .
Étant donné que de nombreux morceaux de l’avion ont été trouvés dans différents endroits autour de l’océan indien j’avais préconisé , en connaissant les courants avec une bonne précision, de remonter le temps de la dérive de ces objets flottants ,déterminant ainsi une zone supposée du crash. Évidemment les courants de l’océan indien sont très mal connus donc il faut commencer par ça. J’ai donc contacté la société qui gère les balises Argos pour leur demander la faisabilité et le coût pour déposer une balise Argos en mer le long du méridien 90° Est et sur chaque parallèle depuis le 40° Sud jusqu’à l’équateur soit au total 41 balises . La réponse a été oui pour un coût estimé a environ 3à 4 millions d’Euros.Je pense que celà aurait été une action pragmatique disons une approche cartésienne du problème sans aucun apriori. Celà ne s’est pas fait et c’est bien dommage .Bien sûr ces balises Argos devraient être déposées en mer le 8 mars date de la disparition de l’avion et cela vers 8hoo.
A mon avis c’est la seule chance qui nous permettrait d’avancer dans ce dossier.
Jean-Jacques Vettor
Commandant de bord B747 200
7 novembre 2018 at 10 h 56 min -
Assurément, c’est une bonne idée que tu as. A voir si les autorités françaises sont prêtes à s’engager?
5 novembre 2018 at 0 h 29 min -
Salut à toi pour ta persévérance à la recherche de LA vérité Zum
4 novembre 2018 at 19 h 23 min -
Impensable d’admettre qu’aucune certitude (à ce jour) sur les hypothèses et les causes de la disparition du MH370, ne soit connues .
Dès fin 2014, Marc Dugain déclarait entre autre :
« je ne peux pas penser que cet avion a disparu et qu’on ne sait pas où il est. Je ne peux pas le croire. J’ai peut-être tort. Moi je suis persuadé que les gouvernements occidentaux ne disent pas la vérité ou en tout cas se murent dans un silence coupable vis-à-vis des familles pour des raisons politiques, pour des raisons de stratégie internationale. »
Heureusement le Français Ghyslain Wattrelos, qui a tragiquement perdu 3 membres de sa famille dans ce mystère, se bat avec une pugnacité extraordinaire et permet ainsi à cette enquête de ne pas disparaître trop rapidement des radars de l’information.
Christian Roger fait de même avec ce blog très bien documenté…
4 novembre 2018 at 18 h 07 min -
Bonsoir CHRISTIAN MERCI POUR TON MAIL
j ‘ai apprécié ton compte rendu du M H 370 en espérant que la vérité vas éclater un jour
pour ton info la Base Aérienne 901 DRACHENBRONN 67130
à été fermée le 31 mai 2018 les radars ont été mis en sommeil il reste que la maintenanceet les maîtres chien pour assure la sécurité .
J ai reçus une affectation de la B A 133NANCY 54000
cordialement
Sgt roland koeller
Qui suis-je ?
Commandant de Bord Boeing 747 Air France ER
Ex Leader de la Patrouille de France
Expert de l’accident de Sharm El Sheikh (2004)
Ancien Président du Bureau Air France du SNPL, Syndicat National de Pilotes de Ligne – 1986 / 1990
Biographie
Soyez informés de la parution de mes articles